Nasim Lootij

 La Chute (2019)

Production : Vâtchik Danse / Chorégraphe et Interprète : Nasim Lootij / Dramaturge : Kiasa Nazeran / Concepteur d'éclairage et directeur technique : Benoit Larivière / Conseillers artistiques : Sophie Michaud, José Navas / Concepteurs sonore : Nasim Lootij & Kiasa Nazeran à partir des pièces musicales et chantés de la musique iranienne / Photo : Frédéric Chais / Captation vidéo de spectacle : Pedram Khoshbakht

En collaboration avec: Conseil des Arts de Montréal (Programme DemArt MTL et général), Fondation Jean Pierre Perrault, José Navas/Compagnie Flak, Tangente, Louise Bédard Danse, Nord Sud Arts et Cultures

Les representations

Cam en tournée : 25 Janvier 2024 : Rosemont - La Petite - Patrie/ 2 Février 2024 : Maisonneuve / 22 Février 2024 : Plateau - Mont Royal / 29 Février 2024 : Noter Dame de Grâce

21 octobre 2022, Danses de résistances, Maison de la culture de Notre Dame de Grâce, Montréal, Qc

15 mai 2022, Vue sur la relève, Maison de la culture Claude Léveillée, Montréal, Qc

21 mars 2020, Festival Nowruz, Concordia University, Montréal, Qc (Annulé à cause de la Covid 19)

10, 11, 12 et 13 octobre 2019, Tangente et Festival Altérité pas à pas, Montréal, Qc.

26 et 27 septembre 2019, Festival Impact 19, Kitchener, On

La description du projet / Description of the project

Français : La Chute propose une image de la destruction de la culture moderne iranienne par le fanatisme religieux. Dans La Chute, une femme/plante essaie de se tenir debout. Or la terre où elle développe ses racines est inconsistante. D’où sa chute finale.

Une femme tente de se redresser malgré les forces hostiles. En projetant cette métaphore sur la scène, nous retracerons une histoire tragique. Celle de quelques musiciens qui croyaient pouvoir sauver la vie d’un arbre fragile en le nourrissant de leurs créations musicales. À ce traitement, le jeune arbre ne put survivre car la terre dans laquelle il essayait de s’enraciner était inconsistante et le temps auquel il était exposé était tempétueux. Par l’arbre, nous entendons les ethnies iraniennes qui, au début du siècle passé, purent se rassembler en un peuple. Par les musiciens, quelques compositeurs qui en s’inspirant de la folklore iranienne créèrent une musique nationale pour ce peuple. Par le temps tempétueux, la deuxième moitié du siècle passé, l’ère des idéologies. Et par la terre inconsistante, la conscience collective de ce peuple qui ne put résister à la tentation de ces idéologies, lesquelles avaient pour mission de désintégrer ce qui émergeait.

English : La Chute (The Fall) offers an image of the destruction of modern Iranian culture by religious fanaticism. In La Chute, a woman/plant tries to stand on her own feet. But the soil in which she develops her roots is inconsistent. Hence her final fall.

A woman tries to stand up against hostile forces. By projecting this metaphor onto the stage, we are retelling a tragic story. The story of some musicians who thought they could save the life of a fragile tree by feeding it their musical creations. The young tree was unable to survive the treatment, because the soil in which it was trying to take root was inconsistent and the weather to which it was exposed was stormy. By the tree, we mean the Iranian ethnic groups who, at the beginning of the last century, were able to come together as a people. By the musicians, we mean the composers who, inspired by Iranian folklore, created a national music for this people. By the stormy weather, the second half of the last century, the era of ideologies. And by the inconsistent land, the collective conscience of this people who could not resist the temptation of these ideologies, whose mission was to disintegrate what was emerging.

Photos : Frédéric Chais